MUSIQUES
Electroacoustiques
- "Eolodie" Durée 5mn
Composition pour flutes avec une grive musicienne.
J’ai été totalement subjugué lorsque je me suis mis à considérer les musiques de certains de nos grands oiseaux chanteurs comme des pièces de musique à part entière. J’y découvre toutes les caractéristiques de notre propre musique et je peux les analyser avec les mêmes techniques.
C’est ainsi qu’est née l’idée de composer pour nos instruments à partir de la forme musicale proposée par l’oiseau. L’enregistrement de son chant est là, intégralement, sans aucune modification ni de son jeu, ni de son rythme d’émission.
La Grive Musicienne tient sa partie, telle qu’elle l’a jouée le jour de la prise de son. Elle a inspiré les parties de flutes qui jouent avec elles et qui sont nées de ses idées musicales. Les variations sur les timbres et les modes de jeu reflètent celles proposées par la Grive.
« Eolodie » est une contraction d’Aulodie, le nom grec d’une pièce interprétée par l’Aulos, instrument à vent, et de Eole, le souffle commun à l’Oiseau... et au flutiste.
Extrait:
- "Martignare" Durée: 10 mn
Une composition inspirée par le flux sonore d'une captation de cloches à vaches effectuée dans les Alpes (massif de l'Oisans).
Extrait n°1 :
Extrait n°2 :
Avec des sons de pierres enregistrés au Col du Lautaret
Instrumentales
-"Rêve bleu" pour flute et guitare (Extrait) :
-"Danseries" pour le spectacle vivant (Extrait) :
(Violon, Flute, Guitare et percussions)
Chansons
Sur des textes de Jacques PRÉVERT (1900-1977)
-"En été comme en hiver"
Un texte de Jacques PRÉVERT mis en musique avec l'aimable autorisation
de la société "FATRAS, Succession Jacques PRÉVERT" ( Extrait) :
En été comme en hiver
dans la boue dans la poussière
couché sur de vieux journaux
l'homme dont les souliers prennent l'eau
regarde au loin les bateaux.
Près de lui un imbécile
un monsieur qui a de quoi
tristement pêche à la ligne
Il ne sait pas trop pourquoi
il voit passer un chaland
et la nostalgie le prend
Il voudrait partir aussi
très loin au fil de l'eau
et vivre une nouvelle vie
avec un ventre moins gros.
En été comme en hiver
dans la boue dans la poussière
couché sur de vieux journaux
l'homme dont les souliers prennent l'eau
regarde au loin les bateaux.
Le brave pêcheur à la ligne
sans poissons rentre chez lui
Il ouvre une boite de sardines
et puis se met à pleurer
Il comprend qu'il va mourir
et qu'il n'a jamais aimé
Sa femme le considère
et sourit d'un air pincé
C'est une très triste mégère
une grenouille de bénitier
En été comme en hiver
dans la boue dans la poussière
couché sur de vieux journaux
l'homme dont les souliers prennent l'eau
regarde au loin les bateaux.
Il sait bien que les chalands
sont de grands taudis flottants
et que la baisse des salaires
fait que les belles marinières
et leurs pauvres mariniers
promènent sur les rivières
toute une cargaison d'enfants
abimés par la misère
en été comme en hiver
et par n'importe quel temps.
Jacques PRÉVERT
Spectacle, éditions Gallimard, 1949
- "Le temps perdu"
Un texte de Jacques PRÉVERT mis en musique avec l'aimable autorisation
de la société "FATRAS, Succession Jacques PRÉVERT" ( Extrait) :
Devant la porte de l'usine
le travailleur soudain s'arrête
le beau temps l'a tiré par la veste
et comme il se retourne
et regarde le soleil
tout rouge tout rond
souriant dans son ciel de plomb
il cligne de l'œil
familièrement
Dis donc camarade Soleil
tu ne trouves pas
que c'est plutôt con
de donner une journée pareille
à un patron ?
Jacques PRÉVERT
Paroles, éditions Gallimard, 1949
Sur d'autres textes
- "Petite fille"
Musique sur un texte de Franck BEILLOUIN dit PEIMPOURTE composée dans le cadre du Concours 2014
"Bâtisseurs de Chansons" selon le principe de collaboration entre un auteur, un compositeur et un interprète.
La chanson a obtenu le 2ème prix du jury pour le texte et pour la musique.
Elle a reçu le 1er prix d'interprétation décerné à LADISLAS, jeune chanteur plein de talents.
Intégralité de la chanson:
Le site officiel de LADISLAS :
http://ladislas-officiel.wix.com
- "Viens cueillir"
Musique sur un poème de Jean DEBRUYNNE avec l'aimable autorisation
de "En Blanc dans le texte" (Extrait live, théâtre de LA MURE (38), Biennale Chansons 2013) ) :
Viens cueillir le printemps
Viens sur la Butte aux Cailles
Il sera toujours temps
Après que tu t'en ailles
Viens cueillir le muguet
Au moment des jonquilles
Et les rires si gais
Sortant de leurs coquilles
Viens cueillir les voyages
et le blé qui blanchit
viens jusqu'à mon village
viens par le raccourci
Viens sur la Butte aux Cailles
tu entendras la mer
et pousser les semailles
du printemps en hiver
Jean DEBRUYNNE
Reprise par le Quartet de Jazz d'Emmanuel GUYOT http://www.manuguitare.fr/
Guitare: Emmanuel GUYOT, Clavier: Sébastien TURNER, Contrebasse: Yannick BENHAMED, Percussions: Giovanni MAZZUCCA
(Extrait live en concert à VILLARD NOTRE DAME (38520) le 3 août 2013):
Commune de PARIS 150ème Anniversaire
Chansons sur la Commune de Paris de 1871:
A l'occasion du 150ème anniversaire (1871-2021)
Mise en musique de poèmes écrits par Jean DEBRUYNNE (1925-2006).
("Ces canailles de la Butte aux Cailles" Editions Arcadia)
En parcourant les rues du quartier de La Butte aux Cailles (13ème arrondissement de PARIS), l'auteur revit les moments forts de cet évènement historique exceptionnel qui a duré un peu plus de deux mois mais dont les retentissements demeurent toujours d'actualité.
Une histoire héroïque où les idées de liberté, de justice et d'émancipation ont fleuri. Une véritable épopée qui fut sauvagement réprimée dans le sang.
Des chansons d'aujourd'hui en mémoire de ceux qui sont tombés pour faire avancer ces idéaux. (Avec l'aimable autorisation de "En blanc dans le texte")
En écoute sur cette chaine YouTube:
Jean-Claude GALLARD Compositeur
- Communards de la Butte aux Cailles
- Toi passant par la Butte aux Cailles
- La javel Hommage à Emile DUVAL
- Gamin
- Ils portaient des noms ordinaires
- Ils s’enfonçaient dans leur casquette
Lien partenaire pour la célébration du 150ème anniversaire de la Commune de PARIS: